De chez nous à la baie de Somme et retour…..un petit tour de près de 2000km !

.Vu sur les remparts et les tours jumelles

1ER  JOUR:

 départ de Rossfeld   vers  Sedan où nous passons la nuit au pied du château.

Le Château de Sedan ou château-haut est situé sur un promontoire en bordure de Meuse  autrefois flanqué de deux ruisseaux, le Bièvre et le Vra. C’est l’une des plus grandes forteresses d’origine médiévale d’Europe avec 35 000 m2 sur sept étages et des murs de plus de 7 m de large (le mur le plus épais avoisine les 27 m de large). Ce château fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques . À l’origine du site se trouve un prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Mouzon. : le prieuré Saint-Martin dont on peut voir les assises dans la cour du château. Ce prieuré est mentionné en 1306. Après une bonne nuit (sous la pluie) bous repartons vers Saint Quentin où nous prenons le temps de visiter l’abbaye. La basilique Saint-Quentin est une basilique catholique romaine française située dans la ville de Saint-Quentin dans le département de l’Aisne. Sa construction a débuté à la fin du XIIe siècle et est achevée trois siècles plus tard. Les guerres les épidémies et les difficultés financières expliquent la lenteur inhabituelle des travaux qui resteront inachevés, la façade n’ayant jamais été construite. L’édifice est le témoin prestigieux d’une époque fervente et fastueuse, quand la ville était à la fois foyer religieux et position stratégique aux confins nord du royaume. Cet ensemble complexe, original et fascinant, appartient tout entier au gothique dont il réunit toutes les évolutions. Il est lié à l’histoire de la dévotion à saint Quentin, dont il contient les reliques. La vénération pour le saint va aller en croissant et une communauté de clercs s’établit dès le viiie siècle autour de la chapelle qui devient le noyau primitif de la ville de Saint-Quentin. Vers 1190, afin d’accueillir des pèlerins de plus en plus nombreux, le collège de chanoines décide la construction d’une imposante collégiale.

 

                           Fichier: St quentin collegiale choeur.JPG    

 

Le centre ville est remarquable: nous y avons admiré des bâtiments impressionnants:

L’hôtel de ville:          …de la basilique à l’hôtel de ville ..     .

 

Direction   Peronne !  D’abord, son impressionnant château  

              

Bâtie sur la Somme, au milieu d’étangs, Péronne, dès les Mérovingiens fut longtemps une place forte chargée d’histoire. Peu de villes ont été autant mêlées à l’Histoire de la France, peu de villes ont été aussi souvent dévastées. Incendiée, pillée lors des invasions normandes, gravement endommagée lors du siège des Espagnols, dévastée par les Allemands en 1870, totalement détruite en 1917, bombardée et incendiée en mai 1940 par l’aviation allemande elle porte à son blason deux croix de guerre et la croix de la légion d’honneur.

Le Château de Péronne

Dès 1209, le roi Philippe Auguste, qui est à l’origine de la construction de l’actuel château de Péronne, octroie à la ville une Charte de Commune. Ces privilèges communaux ont pour contrepartie de rattacher Péronne à la Couronne de France, les Péronnais lui garantissant leur fidélité.

Péronne est également célèbre pour une entrevue qui se déroula dans son château en 1468 entre le roi de France Louis XI et le Duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Après quelques jours durant lesquels il fut retenu prisonnier, Louis XI signa un traité humiliant par lequel il perdait notamment les villes de la Somme dont Péronne. En rusé homme d’Etat, il s’arrangea pour ne jamais respecter cet engagement…

Derrière cette forteresse médiévale, le musée de la Grande Guerre occupe un bâtiment de facture contemporaine réalisé par l’architecte Ciriani. C’est une construction lumineuse admirable par son utilisation du béton et par son agencement. Le musée y sera inauguré en 1992.Ce musée présente la Première Guerre mondiale et non pas seulement la bataille de la Somme. Si l’aspect militaire est présent, l’approche du musée est particulièrement originale en choisissant comme fil conducteur l’évolution de la société dans les trois grandes nations qui participèrent au conflit, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. La visite s’articule autour de cinq grands espaces. À chaque fois, le conflit est évoqué chronologiquement, avec un parallèle entre les nations. Objets, affiches, mises en scènes présentent la vie quotidienne sur le front et dans les tranchées, mais aussi dans la société civile. La conception moderne du lieu est remarquable. Des films d’archives et courts-métrages complètent les présentations.

 

Ce musée est entouré de superbes étangs                              

 

Nous finissons cette journée au belvédère de Vaux . Durant des millions d’années, le paysage picard s’est laissé façonner par le vent et l’eau. Des roches sédimentaires (craie, argile, calcaire, sable) se sont déposées progressivement dans les plaines alluviales et les fonds marins. Le fleuve Somme a creusé son lit voilà 12 000 ans et, depuis l’époque romaine, la vie s’organise autour de la vallée : constructions de gués, pèche. Au moyen âge, la vallée est découpée en portions d’étangs. Nous continuons notre route tout en admirant ces étangs…mais il commence à se faire tard et c’est par hasard que nous découvrons Suzanne, un superbe village, probablement le repaire de gros richards !!!!

 

On y passerait bien la nuit !!!

 

 

ou peut-être là?   Toujours est-il qu’il n’y a que de superbes propriétés.   Une allée de tilleuls ombragée mène au château brique et pierre, de style Louis XIII, qui fut autrefois la propriété d’Yves Lecoq. Notre nuit fut bercée par les chants d’oiseaux nichés sur l’étang juste face à notre camping-car et le tout   pendant……….11heures !!!

 

JOUR 2:

Nous nous mettons en route assez tardivement (comme d’hab mais c’est trop beau ici) vers Amiens. Nous commençons par la visite de la cathédrale ! Une merveille ! Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste de France par ses volumes intérieurs (200 000 m3). Avec les cathédrales de Chartres, de Reims, de Bourges et de Beauvais (même si la nef de cette dernière n’a jamais été construite), elle est considérée comme l’archétype du style gothique classique , comprenant aussi des éléments des phases suivantes du style gothique et du gothique flamboyant (notamment la grande  rosace de la façade occidentale, la tour nord et les stalles). Sa longueur hors œuvre est de 145 mètres et sa hauteur sous voûte de 42,30 mètres (proche du maximum supportable pour cette architecture). Monument historique en France depuis 1862, elle est inscrite depuis 1981 au patrimoine mondial de l’UNESCO.    

 

Cathédrale d'Amiens, photo de nuit                            Photographies du portail de la cathédrale d'Amiens

 

 

 

                               

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Un petit tour dans le romantique quartier St Leu s’impose.                                                

 

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Au moyen-âge, l’eau et les moulins faisaient battre le cœur de la cité. Les ruelles aux noms teintés d’histoire attestent du passé artisanal de ce quartier populaire.   Aujourd’hui,  les galeries d’art, librairies, boutiques et antiquaires se partagent avec les habitants du quartier les petites maisons étroites et colorées qui ont retrouvé une nouvelle jeunesse. A pied, en barque ou en calèche… Saint-Leu se dévoile à qui sait prendre le temps. Assis à une terrasse pour contempler la cathédrale Notre-Dame… Les lève-tôt se donneront rendez-vous le samedi matin au « Marché sur l’eau » approvisionné par les maraîchers des Hortillonnages.  Ce quartier vaut le détour: c’est magnifique !
Nous avions déjà été aux hortillonnages d’Amiens mais nous n’avions pas pu nous y aventurer: que d’inondations cette année-là !!  Mais là…c’est parti pour la promenade en barque. Mais d’abord….c’est quoi les hortillonnages ?
Le terme Hortillonnage dérive du nom Hortillon, terme picard issu du bas latin hortellus, « petit jardin », diminutif du latin classique hortus, « jardin ». Il désigne en Picardie des marais
entrecoupés de canaux, où l’on pratique la culture maraîchère.            
Les hortillonnages d’Amiens sont un espace de 300 hectares d’anciens marais situé à l’est d’Amiens, comblés (probablement à l’époque gallo-romaine) pour créer des champs utilisables pour la culture maraîchère. Cette activité est en fort déclin depuis les années 1950. Il ne reste plus aujourd’hui qu’une dizaine de maraîchers qui exploitent 25 hectares, le reste des hortillonnages s’étant progressivement transformé en terrains de loisirs et de résidences secondaires, ainsi qu’en friches qui sont occupées par de nombreuses espèces sauvages qui y
nichent, s’y reproduisent ou s’y nourrissent : c’est un espace d’une grande richesse écologique.
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C’est un site paysager d’exception : un extraordinaire jardin constitué de 300 hectares de terres cultivées, sillonnées par des petits canaux… de vrais « jardins flottants »… Cette promenade en barque avit beaucoup de charme…à ne pas râter !! En fin de journée, nous nous dirigeons vers Naours où nous passerons la nuit « tranquille sur le parking de la Cité souterraine que nous visiterons le lendemain.  Naours est situé entre Doullens et Amiens

Nous découvrons ces grottes insolites appelées « muches » en picard, comptent 28 galeries et 300 chambres, elles pouvaient accueillir 3000 personnes et leur cheptel!
En Picard, on appelle ces refuges des muches (cachettes). L’organisation est remarquable : 300 chambres, places publiques, étables, puits, cheminée et une chapelle à trois nefs.

Un peu d’histoire

Dès le IIIème siècle, les hommes creusent le plateau calcaire. Au IXe siècle, ils se mettent à l’abri des invasions normandes. Ils développent un réseau de galeries et de cachettes appelé « muches » (cachettes en picard) long de 3 kilomètres. Une véritable ville souterraine s’étend ainsi, formée de 28 galeries et de 300 chambres qui peuvent abriter 2000 personnes et le cheptel du village. On y trouve des places publiques, des étables, des puits et des cheminées ainsi qu’une chapelle. De l’an 800 jusqu’à la révolution de 1789, guerres et invasions se succèdent en Picardie et les populations utilisent régulièrement les Grottes de Naours en guise de refuge. Lors de la fuite devant l’ennemi, les réfugiés s’installent pour un assez long séjour : on y descend avec « armes et bagages » mais aussi avec le bétail et les instruments oratoires, leur bien le plus précieux. Les diverses familles se groupent par pièce, par quartier, le long des galeries aux cellules régulièrement disposées, de dimensions variées pouvant contenir de 4 à 12 personnes.

 

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Pendant la première guerre mondiale, les alliés occupent les grottes. On y trouve, par exemple, des inscriptions d’australiens qui y ont séjourné. Lors de la deuxième guerre mondiale, dés 1939, les britanniques y abritent des réserves de carburants. En 1941, les Allemands transforment d’abord les muches en entrepôts de munitions, puis ils les habitent et y installent 1 poste de commandement de 1942 à 1944. En 1943, Naours  devient une base importante pour l’armée d’occupation. Le haut commandement fait de ce lieu, discret à souhait, l’un des maitres-ouvrages de son infrastructure défensive en liaison avec le fameux « mur de l’Atlantique ». Les galeries sont consolidées, maçonnées, ventilées, éclairées et sont aménagées en salles collectives et individuelles équipées avec du matériel analogue à celui des sous marins… Voici quelques pièces et monuments à découvrir lors de la visite :

 

 

Visite fantastique.

 

Nous découvrons ensuite le Musée des métiers picards et nous ne le regretterons pas.Que de découvertes:

Grâce à son métier à tisser, le tisserand transforme les fils de laine,de lin ou de chanvre en étoffe.Il peut en faire des vêtements ou du linge de maison.

 

  Le teilleur (oui oui c juste!!) de lin : il détachait à l’aide de son « écouchoir » (mot picard) l’écorce ligneuse du lin cultivé à l’époque dans notre région.      

 

 Les vanniers habitent près des étangs. L’osier, le rotin, le roseau deviennent entre leurs doigts des corbeilles ou des meubles légers.

 

    La place du village Ici se côtoient le rémouleur, le vannier, le garde champêtre et la tireloteuse…qui propose des tickets de Loterie.  

 

La Chaussée Tirancourt:            

 

 SAMARA Samara est un grand parc à thème proche d’Amiens, consacré à la nature et à la Préhistoire. Ce parc de 26 ha dans la vallée de la Somme est composé d’une partie nature et d’une partie archéologique. Côté nature : On découvre le biotope présent dans les marais et les variétés végétales présentes dans l’arboretum. Côté archéologie : on voit le Camp César qui surplombe le site et une tombe mégalithique du Mésolithique renfermant 350 corps. On y découvre les habitats préhistoriques tels qu’ils étaient il y a 10 000 ans. Le site de Samara est donc une belle vitrine de l’archéologie et de la nature en Picardie. L’ensemble est rendu vivant par des animations, d’expérimentation archéologique et d’ateliers. 

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Nous passerons la nuit au camping « Le vert gazon » à Fort Mahon !!!   Enfin la plage!

 

 

 

Un air de fête règne sur l’immense plage où cohabitent châteaux de sable, chars à voile et cerfs volants. Les possibilités de balades sont variées, et pour peu que l’on quitte le front de mer, l’impression d’être au bout d’une terre, seul au monde, est très présente. On se gare tout près de la plage, pile devant le panneau d’interdiction de stationnement pour les campings-cars !!!!

 

…c’est splendide !  Et très vite la police se dirige vers nous. – on ne va pas rester longtemps monsieur l’agent dit JM -ne vous en faites pas, depuis que Mr le Maire s’est acheté un camping-car, ces panneaux ne valent plus rien !!!    ont répondu les agents

 

L’après-midi, après un bon repas comme d’hab, nous partons pour une grande balade dans les dunes: nous partons vers la dune du Royon.

Le sentier de la dune du Royon permet de découvrir un milieu naturel dunaire extrêmement sensible. L’Oyat est roi sur la frange littorale, mais bon nombre d’espèces végétales colonisent ce milieu qui abrite de nombreux oiseaux. Les dunes sont un milieu en mouvance, et le paysage dunaire se façonne au gré du souffle du vent et de l’assaut des vagues. Très fragiles donc, les dunes seront fixées au début du XVIIe siècle pour éviter qu’elles n’envahissent les zones habitées. La végétation est un moyen de fixer le sable. Les piétiner fragilise encore plus ces immenses tas de sables têtus. Les espaces dunaires sont donc protégés : ceux situés entre la baie de Somme et l’Authie sont la propriété du Conservatoire du Littoral : ils s’étendent sur plus de 400 hectares.

 

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HPIM3547   HPIM3549                                           HPIM3550 HPIM3558     La balade n’était guère difficile mais il  avait un de ces vents !!!!! Au bout d’une heure JM s’était endormi en cherchant à se mettre à l’abri.

 

Nous passerons la nuit en bord de mer à St Quentin en Tourmont.   HPIM3645

 

Jour 5:   Superbe journée ! La journée sera consacrée à la visite du Parc de Marquenterre: une vraie merveille !

 

 

Au cœur de la Réserve naturelle de la Baie de Somme, le Parc du Marquenterre vous offre un espace privilégié où l’Homme et la Nature se rencontrent. Le temps d’une journée, vous serez séduit par ce haut lieu de la migration des oiseaux traversant les continents de l’Europe à l’Afrique. Vous pourrez selon vos envies rencontrer des guides naturalistes, découvrir la faune et la flore de la Baie de Somme, partager un moment convivial entre amis ou en famille autour d’un plat régional, profiter de l’espace d’exposition naturaliste, vous évader en calèche sur les grandes plages de sable de la Baie … Une multitude d’idées pour faire de votre venue un rendez-vous inoubliable en toute saison ! Au cœur de la Réserve naturelle de la Baie de Somme, le Parc du Marquenterre vous offre un espace privilégié où l’Homme et la Nature se rencontrent. Le temps d’une journée, vous serez séduit par ce haut lieu de la migration des oiseaux traversant les continents de l’Europe à l’Afrique. Vous pourrez selon vos envies rencontrer nos guides naturalistes, découvrir la faune et la flore de la Baie de Somme, partager un moment convivial entre amis ou en famille autour d’un plat régional, profiter de l’espace d’exposition naturaliste, vous évader en calèche sur les grandes plages de sable de la Baie … Une multitude d’idées pour faire de votre venue un rendez-vous inoubliable en toute saison ! Au cœur de la Réserve naturelle de la Baie de Somme, le Parc du Marquenterre vous offre un espace privilégié où l’Homme et la Nature se rencontrent. Le temps d’une journée, vous serez séduit par ce haut lieu de la migration des oiseaux traversant les continents de l’Europe à l’Afrique.

 

                                                  

 

Vous pourrez selon vos envies rencontrer nos guides naturalistes, découvrir la faune et la flore de la Baie de Somme, partager un moment convivial entre amis ou en famille autour d’un plat régional, profiter de l’espace d’exposition naturaliste, vous évader en calèche sur les grandes plages de sable de la Baie … Une multitude d’idées pour faire de votre venue un rendez-vous inoubliable en toute saison !

 

                     

 

                                              

 

Nous passerons la nuit au Crotoy….face à la mer.                Le vent nous a bercés toute la nuit……Bien secoués, nous avons quand même un peu balisé !!!!!

 

 

 

Le Crotoy est une ville portuaire de la Baie de Somme située dans le département de la Somme, en Picardie. Le magazine L’Express l’a classé en 2004 parmi les plus beaux et recherchés villages de France.  Sur des plages immenses, nous aurons pris beaucoup de plaisir à admirer les courses de chars à voile.

 

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D’avril à fin septembre, une locomotive à vapeur permet de remonter le temps.Du Crotoy au Cayeux, en passant par Noyelles et Saint-Valéry, elle nous a fait cheminer à 20 km/h le long des ruisseaux bordés de saules, passer à travers champs et marais et découvrir les charmes verdoyants de la baie.   Comme partout en Baie de Somme, la lumière est aussi extraordinaire que changeante. Saint-Valéry qui étage sur sa colline de nostalgiques villas à l’anglaise est le témoin permanent de ces jeux de couleurs allant du gris à l’ocre en passant par le violet. Situation stratégique sur un promontoire calcaire dominant la baie a valu à la ville un passé prestigieux. On retrouve des traces de son histoire dans ses trois quartiers : la cité médiévale ceinturée de remparts, le port et celui de l’abbaye.

 

– La rue des pêcheurs –

 

Arrrivés à l’immense plage, nous longeons la longue promenade et rentrons par la ville haute. Les rues sont tortueuses et sinueuses à souhait. Les deux rues qui mènent au calvaire des marins sont bordées de petites maisons pittoresques serrées les unes contre les autres. De là-haut, le panorama est superbe.

 
 
 

 
    Jour 6: journée vélo !

En route vers Saint Valéry sur Somme. Avec beaucoup de courage nous pédalons vers notre destination: le Cap du Hourdel.  Le vent ne nous as pas fait de cadeaux…c’était épuisant !

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Le Hourdel est un hameau de la commune de Cayeux-sur-Mer, situé en plein cœur de la baie de Somme. Après un bon pique nique au Cap Hornu, nous nous dirigeons vers le Cap du Hourdel pour y voir …les phoques ! Situé à quelques kilomètres de Saint-Valery-sur-Somme, le Hourdel est un lieu connu pour l’observation des phoques de la baie de Somme. Le Hourdel abrite la plus importante colonie de phoques Veaux marins en France. Avec sa plage de galets et son phare, c’est un lieu incontournable de la visite des sites de la baie de Somme. Autrefois, le phare marquait la pointe nord de ce hameau de pêcheurs. En près d’un siècle un cordon de galets, en prolongement du littoral, prend expansion par le nord et modifie lentement le paysage de la baie et est probablement à l’initiative de l’ensablement progressif de son petit port.

 

Mais voir les phoques, il faut le mériter car pour les voir il faut s’avancer dans l’eau..

 

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Nous ne serons pas déçu car un compagnon de route, parfaitement équipé, nous dira qu’on peut en compter…131 sur la plage ce jour-là !

 

 

        

 

Nous passerons la nuit au camping de Saint Valéry.

 

Jour 7:   Nous partons pour Crayeux sur mer. (qu’on aurait du appeler Cailloux sur mer) Avec sa situation entre les falaises crayeuses d’Ault et de la Baie de Somme, l’estuaire, la configuration et la plage du trait de côte en amont/aval ont une origine clairement hydrologique, mais probablement aussi tectonique,  avec un jeu de failles qui semblent avoir été actives durant le quaternaire.

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On s’arrêtera à Ornival et à Ault y admirer les plages de galets.   Située au bord de la Manche, Ault est un point de transition côtière entre les falaises de craie commençant à Ault où elles surplombent une plage de galets, et se continuant vers le sud sans interruption jusqu’à l’estuaire de la Seine ; et, en direction du nord, une côte basse de galets (et de sable à marée basse) jusqu’à l’embouchure de la Somme, puis de sable au-delà. La falaise se termine au niveau de la plage d’Onival-sur-Mer qui dépend aussi de la commune de Ault. Immédiatement au nord d’Onival, on trouve le Hâble-d’Ault, espace naturel protégé composé principalement de terrains sédimenteux aux espaces enherbés plutôt marécageux, gagnés sur la mer et riches en espèces d’oiseaux diverses. En effet le Hâble-d’Ault est à la limite sud de l’ancienne baie de la Somme, beaucoup plus étendue qu’aujourd’hui. À l’époque romaine, elle allait de Ault au sud jusqu’à Quend au nord. Elle comportait des îlots qui ont permis l’installation de quelques foyers, donnant naissance ensuite à des villages (CayeuxLe Crotoy). Ces îlots ont ensuite été reliés les uns aux autres par les dépôts d’alluvions, réduisant ainsi la surface de la baie. Cette évolution se poursuit de nos jours et semble même s’accélérer avec l’ensablement progressif de la baie1. Au sud de la commune se trouve un grand bois résidentiel, le Bois de Cise, dans une valleuse qui donne sur le littoral et possède son propre accès à la mer. Le passage au « Bois de cise » nous offrira de superbes panoramas. C’ est un site naturel exceptionnel. Ce petit bois naturel, à l’origine sauvage et désert, est devenu une station balnéaire de renommée à la Belle Epoque, sous l’impulsion d’un visionnaire qui ne recula devant aucun moyen pour faire de ce bois une station réputée.

      

 

 

Nous nous arrêterons à Mers les Bains pour y admirer les superbes bâtiments situés en bord de mer.

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Les façades avec leurs couleurs sont vraiment splendides. Mers-les-Bains est une station balnéaire et de tourisme de la Somme, située sur le littoral de la Manche2, à proximité de l’embouchure de la Bresle, c’est-à-dire juste à la limite entre la Picardie et la Normandie. Cette station balnéaire, également labellisée depuis 2011 Station verte de Vacances, possède une plage de galets (et de sable à marée basse) d’environ un kilomètre de long ainsi que de hautes falaises de craie. Du haut de ces dernières, près de la statue de Notre-Dame, se dégage un vaste panorama (accessible à pied en passant devant l’église ou en voiture par le plateau en suivant la direction de Blengues) d’où il est possible de voir la mer, la ville voisine du Tréport, son port de plaisance et de commerce, la ville d’Eu avec notamment son château et sa collégiale, puis au nord d’apercevoir Ault et le hâble éponyme, en direction de la Baie de Somme. Par temps clair, la côte picarde se dévoile à l’horizon jusqu’au Marquenterre. Tout près de Mers et sur son territoire se trouve le Bois de Rompval, bois maritime désormais propriété du Conservatoire du Littoral et non ouvert au public, puis le Bois de Cise, qui est rattaché à la commune de Ault, superbe bois résidentiel qui donne sur la mer. Avec Eu et Le Tréport, Mers fait partie intégrante d’une entité géographique dite des Trois villes sœurs, d’ailleurs distantes les unes des autres de 3 km environ.

 

Jour 8:                  Au Tréport, Nous découvrons le marché des poissonniers.  Les bâteaux de pêche sont là devant nous à proposer à la vente des quantité impressionnante de coquilles saint Jacques. 5kg…20€…un rêve et on ne va pas se priver ! Au menu ce soir-là: Saint Jacques poëlées à l’huile d’olive et Spätzles alsaciens…c’était divin

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ceux qui font....

ceux qui font….

 

et ceux qui regardent faire !!!

et ceux qui regardent faire !!!

 

Après un tel repas, une promenade digestive sera bienvenue et 373 marches !!! nous mènerons au Calvaire des Terrasses.  Construit en bois en 1860, le calvaire actuel (1887), sera déposé place de l’église pendant l’occupation allemande, et remonté sur la falaise à dos d’hommes en 1948.

 

 

La vue qui nous était offerte nous fit oublier notre calvaire pour arriver là-haut !!!

 

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Nous ne quitterons pas cette région sans avoir honoré la ville d’EU , site classé au niveau mondial.

Et déjà il faudra penser au retour…                              


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