Lamalou et le Parc National du Haut Languedoc Septembre 2013

Lamalou toi ??    Là bobo là moi !

 

20/O9/2013 :   Quel soulagement quand le chirurgien nous a donné le « feu vert » pour profiter de notre cure prévue à Lamalou. Il faut dire que l’année que nous venons de passer n’était qu’une enfilade de violentes contrariétés !

Nous avions prévu de partir de partir à l’heure et le besoin de changer de décor était tellement urgent que nous étions sur la route dès 9h45 !!!! Ce n’est guère dans nos habitudes.

Notre premier arrêt se fera à La Chapelle Blanche en Savoie où l’accueil chaleureux de nos petits-enfants nous a émus.

Un repas autour de spaghettis et d’une excellente viande rouge….réconcilie avec la vie !!  Nous passons une soirée agréable animée par les rires et les multiples câlins des petits.

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21/09/2013 :  Nous repartons vers 10h. Mélody et Timéo se sont immédiatement installés dans le camping-car…au volant bien sûr…ils seraient bien partis avec nous !

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Plein de bons souvenirs de vacances de cet été lors de leur première sortie en camping-car brillaient dans leurs yeux !

En route vers Valence. Nous nous arrêtons à Loriol pour déjeuner….enfin !  (Knacks, salade de pommes de terre, poires) Il est presque 14h !

Nous repartons vers Avignon. Le vent souffle sérieusement mais notre environnement devient de plus en plus lumineux…signe que nous partons vers le sud.

Nous sommes étonnés par le nombre surprenant d’éoliennes qui sillonnent le couloir rhodanien. 

 

Passant à Pierrelatte, nous passons devant la « Ferme des crocodiles » et nous décidons de la visiter.

La Ferme aux crocodiles est un parc zoologique privé constitué d’une serre de 8 000 m2 et d’un parcours extérieur de 4 000 m2, où l’on peut observer plus de 350 spécimens deCrocodiliens : crocodiles du Nil, alligators, caïmans, etc. ainsi que des tortues. Cette ferme, outre l’aspect touristique, participe activement à la conservation et à la protection des espèces en collaborant avec des scientifiques du monde entier.

Impressionnant il faut bien le dire. Autant pour leur look  « grandes gueules, sales gueules » que pour leur nombre.

     

      

  

 

Nous passons la nuit au camping d’Avignon, face au Palais des Papes : joyau historique de la ville.

Le Palais des Papes est le symbole du rayonnement de l’église sur l’Occident Chrétien au XIVème siècle.
Edifié à partir de 1335, en moins de vingt années, il est l’œuvre principalement de deux papes bâtisseurs,Benoît XII et son successeur Clément VI.

Le monument constitue le plus important palais gothique de l’Occident (15 000 m2 de plancher, soit en volume 4 cathédrales gothiques), et présente au visiteur plus de vingt lieux, théâtres d’événements au retentissement universel avec, notamment, les appartements privés du pape et leurs fabuleux décors de fresques exécutés par l’artiste italien Matteo Giovannetti.

      

     

Nous décidons de visiter la ville en soirée mais notre forme « para-olympique » écourtera le tout. La fatigue de JM et la sciatique de madame se rendent pénibles.

C’est donc dans notre camping-car que nous passerons la soirée…… 10h de sommeil…que du bonheur !   Dodooooo !!!

 

22/09/2013 :  Nous nous dirigeons vers la Camargue.

C’est un espace terrestre de 145 300 ha au sud de la France, situé géographiquement entre les deux bras principaux du delta du Rhône et la mer Méditerranée. On peut l’étendre à l’est jusqu’à la plaine de la Crau, à l’ouest jusqu’à Aigues-Mortes et au nord jusqu’à Beaucaire. La Camargue s’étend donc sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard

 

En son centre se trouve l’étang du Vaccarès, la partie située le long de la mer est bordée d’étangs salés.

Cet écosystème présente une végétation principalement composée de salicornes et de plantes halophiles (c’est-à-dire des plantes qui supportent l’eau salée) comme la saladelle. C’est également un domaine d’élevage de chevaux et de taureaux, de culture du riz et d’exploitation du sel (marais salants).

Cette faune et flore particulière a entrainé la création d’une réserve naturelle nationale sur 13 117 hectares (1927) et d’un parc naturel régional sur 30 000 hectares (1970).

    

     

JMichel n’avait jamais vu les Stes Maries de la Mer.

Sur le chemin, nous passons à proximité du Moulin de Daudet à Fontvielle

Alphonse Daudet a écrit « Les lettres de mon Moulin », histoires qui m’ont tant fait rire quand j’étais môme…et pendant toutes mes années avec mes élèves, je n’ai jamais oublié de les faire rire aussi avec soit « la mule du Pape » soit «  Le curé de Cucugnan ». De bons fous-rires à l’école. Je les entends encore dire « Qu’est-ce-qu’on rigole bien avec vous, mais on travaille beaucoup aussi ! » et je trouve ça génial.

On fera un premier arrêt à Aigues-Mortes.

       

    

Etablie à l’Ouest du petit Rhône, la cité médiévale était à l’origine un petit hameau de pêcheurs et de ramasseurs de sel, baigné de marais au climat paludéen, jusqu’à la mer méditerranée. L’histoire l’a cerclée d’un quadrilatère de remparts de 1640 m² comprenant six prestigieuses tours, dont la fameuse Tour Constance, et de dix portes abritant un patrimoine religieux étonnant.

C’est une belle ville fortifiée. Nous nous sommes promenés dans les petites rues étroites pour tomber sur une boutique des soins …plutôt originale ! De petits poissons viennent nettoyer toutes les peaux mortes sur le pied…drôle d’impression : de petites décharges électriques !!! Ce qui est certain c’est qu’au bout de 10 min…….une vraie peau de bébé !!! Très agréable et très efficace !

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Nous passons la nuit à Saintes Maries de la Mer….qui devrait s’appeler Saintes Maries Les Moustiques !!! 

  

Une promenade sur la plage avant de partir dans les bras de Morphée.

 

 

 

 

23/09/2013 :     Dernière ligne droite avant d’arriver à Lamalou Les Bains.

Ville du Sud de la France, pôle touristique  de l’Hérault, Lamalou les Bains est situé dans le Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc.
Les sources thermales de Lamalou-les-Bains sont apparues à la suite du percement de galeries minières. La tradition veut qu’un ouvrier souffrant de douleurs se soit baigné dans la mare boueuse formée par ces eaux pour être soulagé.
En 1947, la ville de Lamalou les bains rachète la station thermal et la «Chaîne thermale du Soleil» la reprend en 1986. La Caisse nationale de Sécurité sociale reprend celle de Lamalou-le-Haut en 1954 et la transforme en centre de rééducation pour enfants, l’établissement thermal de l’avenue de la République a été transformé en centre de rééducation pour adultes en 1957 et prend le nom de Bourgès (aujourd’hui fermé).
Les eaux de Lamalou-les-Bains sont utilisées à l’état natif.
Plus de 15 sources s’échelonnent le long de la faille géologique qui traverse le vallon, elles sont de type bicarbonatées calciques et sodiques, ferrugineuses, riches en magnésium et potassium et renferment du gaz carbonique. Il s’y ajoute une minéralisation secondaire ferro-arsenicale, plus ou moins marquée selon les sources.

L’entrée du centre de cure.      

A quelques km de l’arrivée, nous admirons le cirque de Mourèze.

Sur 8km, de gigantesques colonnes de calcaire (dolomites) partent à l’assaut du ciel dans un gigantesque amphithéâtre de 340 ha.
Certaines de ces colonnes pétrifiées prennent des formes étranges, évoquant un crâne humain, la silhouette d’un rapace ou encore…d’un phallus.

L’érosion est à l’origine de cette forêt de pierres ( la plus étendue de France !). Les eaux dissolvent les roches les plus tendres et dégagent les éléments les plus durs et résistants.
Entre Clermont l’Hérault, Bédarieux et Lodève, s’étend une région très riche au niveau géologique. De l’ère Primaire au Quaternaire, des centaines de roches de toutes origines retracent les grands bouleversements qui ont jalonné l’histoire de notre planète. Le cirque de Mourèze en est un épisode.
Des vestiges archéologiques attestent d’une présence humaine à partir de 7.000 av J-C.

Aux pieds de ce paysage lunaire, le village médiéval de Mourèze mérite une petite visite avec son fort construit sur éperon rocheux mais aussi son église et ses ruelles typiques…

      

 

On arrive enfin à Lamalou. On attendant cela depuis longtemps…La cure très sérieusement écourtée l’an passé, nous était restée en travers du gosier. Nous arrivons au camping …pour 4 semaines !!!

 

On aime cette vie..et le soir même on fêtera les anniversaires de JMichel et de Claudine. Le camping se vide peu à peu car nous sommes en fin de saison, les campings cars se dispersent …quel calme  et ce n’est pas désagréable : le but c’est aussi le repos !

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27/09/2013 : Premier jour de cure : l’horaire qu’on nous a donné n’est pas cool mais tant pis. Les soins sont sympas alors on fait avec !

Pendant 3 jours nous sommes en « vigilance orange »…il pleut…il pleut et il pleut encore . Le ciel nous tombe sur la tête. Le cours d’eau en contrebas monte à vue d’œil. Un « lac » se forme progressivement sur le camping…Impressionnant ! IMG_3644

 

 

On a donc passé quelques jours dans un camping-car « version sèche-linge »…intérieur et extérieur !!!

 

IMG_3642  Le CC version « sèche-linge intérieur » !!

Camping car ...version sèche-linge extérieur

Camping car …version sèche-linge extérieur

 

 

 

 

 

 

 

 

–        Nous sommes partis en vélo à « Le Poujol sur Orb », petit village avec beaucoup de charme…

Le Poujol-sur-Orb est situé dans le Parc naturel régional du Haut-Languedoc. Ce village médiéval a été construit sur la rive droite de l’Orb, autour du château qui le domine, au pied du Caroux. Le Poujol est à 2 km de Lamalou-les-Bains.

Le Poujol dépendait du point de vue religieux de la paroisse de Saint-Pierre-de-Rhèdes (aujourd’hui sur le territoire de Lamalou-les-Bains). Vers 1600, le seigneur a fait construire l’église Saint-Jean l’Evangéliste devenue plus tard Saint-Jean Baptiste, succursale de Saint-Pierre-de-Rhèdes.

 

Le soir….festin : c’est la St Michel ! Nous avons emprunté « la voie verte », superbe pour les promenades à pieds ou en vélo, piste d’une longueur de 80 km de Mazamet à Hérépian et même au-delà…J’étais fière de JM, il avait du mérite (vu son handicap). Nous avons fait une dizaine de km pour cette 1ère sortie.

Apéro :            Toasts à l’ail des ours, olives, saucisson

Dîner :              Soupe de tomates aux vermicelles, salade de tomates et de concombres avec palette fumée.

Depuis, il pleut, il pleut et …il pleut ….c’est la fête à la grenouille. Nous sommes en vigilance orange et le ciel nous tombe sur la tête depuis plus de 24h….ce qui limite un peu les déplacements…. 3 heures à la cure et pour le reste on fait les « faignasses » dans le CC.

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On en profitera pour se mettre en « mode cartes postales ».

Le soleil est enfin revenu et nous projetons de faire une sortie à Pézenas que nous avons découvert avec le même plaisir que l’an passé avant de poursuivre vers l’abbaye de Valmagne : Superbe !

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À l’image de Cîteaux, l’abbaye de Valmagne connaît une époque de splendeur avec d’abondantes donations, qui font que la richesse de la communauté sera considérable.

L’église actuelle, de style gothique classique, fut reconstruite à partir de 1257 sur les fondations d’une église romane devenue trop petite. Mesurant 83 m de long et 23 m de haut15, cet édifice de grandes dimensions est d’une élévation très hardie et gracieuse ; il correspond d’ailleurs plus au style gothique que l’on rencontre dans le nord de la France (et peu au gothique languedocien). Bâti en pierre locale de piètre qualité, le bâtiment est dans un état général relativement mauvais, voire fragile ; quelques contreforts sont même tombés. C’est pour cette raison, et afin d’assurer la stabilité de l’édifice, que certaines de ses ouvertures (fenêtres hautes) ainsi que les espaces entre les colonnes de la nef sont murés, souvent depuis le XVIIe siècle.

La façade principale est précédée par un narthex encadré de deux puissantes tours de défense. Vestibule où l’on recevait les catéchumènes, ce narthex était également un espace où la messe était célébrée pour les fidèles des environs. Il est constitué de trois travées séparées par des arcs à doubleaux chanfreinés. Les chapiteaux et les culots de l’archivolte sont décorés en contradiction avec la règle cistercienne : « Secret de la Sagesse », « Moine partagé entre le Bien et le Mal », « Moine soutenant les Pécheurs », « Saint Louis à la tête couronnée et fleur de lysée ».

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L’église présente trois nefs à sept travées se terminant, après la croisée du transept, en un presbytérium entouré d’un déambulatoire sur lequel s’ouvrent neuf chapelles (dont sept rayonnantes après une première travée). Ce déambulatoire donne une forte impression de profondeur grâce à quelques artifices architecturaux : piliers en amande, rétrécissement de l’espace entre les piles du chœur au fur et à mesure que l’on se rapproche du chevet et par conséquent arcs se brisant de plus en plus vers la partie centrale. Le transept s’ouvre, à droite, sur la « Porte des Matines » menant au dortoir des moines (et permettant l’accès direct des profès aux offices de nuit) et, à gauche, sur la « Porte des Morts » conduisant aux cimetière destiné aux moines et autres généreux donateurs.

Soumise à la règle cistercienne, la décoration de l’église est par conséquent réduite au minimum : clés de voûte des croisées d’ogives et éléments végétaux sur les chapiteaux des piliers. On remarque plus précisément la clé de voûte de l’abside représentant le couronnement de la vierge et celle de la travée du chœur montrant saint Benoît et saint Bernard. La chapelle du chevet est également ornée d’une vierge du XVIIe siècle. Un clocher mur, à trois ouvertures, rappelle les « triplets cisterciens » (comme dans la salle capitulaire). Par ailleurs, le bâtiment héberge encore les foudres (inutilisés aujourd’hui) de la production de vin du domaine local dans les chapelles latérales (l’église ayant été transformée en chai sous la Révolution).

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–        Sortie à Villemagne-l’Argentière. Le but était de voir le pont du Diable : il était bien caché….

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Sur le chemin du retour, à proximité de Lamalou, nous avons pu admirer des merveilles géologiques surprenantes : les orgues. Les orgues  ou les colonnes basaltiques sont une formation géologique composée de colonnes régulières. Elle résulte de la solidification et de la contraction thermique d’une coulée basaltique peu de temps après son émission. La partie inférieure, qui se refroidit ou s’assèche plus lentement, se fracture de la surface vers la profondeur sous formes de prismes . Ces colonnes sont surmontées d’une zone de petits prismes moins réguliers (ou « faux prisme ») pouvant s’associer en gerbes.

         

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–        Sortie à Olargues.

Le village se situe au bord de la rivière Jaur, à 6 km en amont de sa jonction avec le fleuve Orb, dans une vallée étroite au sud des monts de l’Espinouse. De par son histoire, Olargues a la particularité d’être situé sur un socle rocheux formant une colline, « puòg » en occitan, qui donne son nom a un quartier du village, et qui est presque encerclée par les eaux du Jaur. C’est une commune des « Hauts cantons de l’Hérault »

                                                                 

                                                 

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Aujourd’hui dimanche : jour de grande sortie. Dans le Parc National du Haut Languedoc, il suffit de faire quelques km pour que la paysage soit totalement différent. Cette journée très ensoleillée nous conduira d’abord vers le lac du Salagou.

le lac du Salagou a été créé en 1969, par le Conseil Général. En effet la crise viticole amène les pouvoirs publics à envisager une reconversion du vignoble en verger, ce qui nécessite la création d’un réservoir d’eau pour l’irrigation.

Le ruisseau du Salagou, dont les crues sont souvent spectaculaires est choisi pour édifier l’ouvrage. Un barrage en enrochements de basalte, matériau courant dans la région, recouvert de béton bitumeux est construit. La mise en eau est effectuée en 1969.
Il faudra 3 ans pour que le lac du Salagou atteigne son niveau actuel de 139 m. A la construction, le niveau prévu était de 150 m, mais en 1996, le Conseil Général de l’Hérault fixe la cote maximale du lac à 139 m.
Sa longueur avoisine les 7 km pour une masse de 125 millions de m3 d’eau et une superficie de 750 hectares.

       

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Au bord du lac, nous sommes tombés sous le charme du « village ruiné ».

 

Fidèles à nos habitudes, nous avons trouvé un excellent resto à St Jean de Fos.

Terrine de canard, queue de bœuf  sur lit de pommes de terre râpées, moelleux aux poires pour JM et ….

Tarte aux poires et au Roquefort, filet d’aiglefin sur lit de chou rouge et le même dessert pour moi….après tout c’est la semaine du goût ! Pour les problèmes de poids, on verra plus tard…Ce qu’on peut dire, c’est que c’était excellent et pour le choix des restos on a du flair !

L’après-midi, le redémarrage a été difficile mais nous après quelques km, le paysage avait changé : le sol n’était plus couleur ocre mais blanc.On s’est arrêtés à St Guilhem-du-Désert : un site extraordinaire.

En qualifiant de ’désert’ ce territoire, Guilhem faisait allusion à l’absence de l’homme et non de la végétation. Après avoir franchi les gorges de l’Hérault, Il décida de s’établir sur les bords du ’Verdus’, au cœur d’une nature faite de roches rudes et d’eau pure. Trouvant ici son salut pour se ressourcer spirituellement, il fît de cette combe un haut lieu spirituel, un sanctuaire. Ce site dissimulé dans un massif rocheux imposant a aujourd’hui une renommée mondiale.

     

      

Nous avons terminé la journée par la visite des Grottes de Clamouse : site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, tout comme le village précédent.

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Puis ce fut le retour vers le camping. Un superbe coucher de soleil va clôturer cette journée. Merci à Odile et à Roger qui nous ont véhiculés. C’était une superbe journée.  IMG_3938

Et nous voilà en fin de cure. C’était agréable et à notre grande surprise, ça fait déjà un mois que nous sommes partis !!!!! Hélas il faut rentrer, mais pas pressés, cela se fera en 3 jours.

1ère visite : le pont de Millau : vraiment impressionnant … par sa taille et par ses caractéristiques

Le viaduc de tous les records

Record mondial de hauteur, culminant à 343 mètres (plus haut que la Tour Eiffel), long de 2 460 mètres, le Viaduc effleure la vallée du Tarn en 9 points seulement.

Conçu par l’ingénieur français Michel Virlogeux et dessiné par l’architecte anglais Lord Norman Foster, il s’inscrit parfaitement dans un paysage naturel grandiose et intact: un tablier métallique au dessin très fin décrivant une légère courbe, supporté par des haubans, lui prodigue des allures de voilier, le tout reposant sur 7 piles, très élancées.

Viaduc de Millau

 

 

 

 

 

 

 

La traversé du plateau du Larzac et le Parc National des Hautes Causses étaient de toute beauté, d’autant plus que l’automne avait déjà sorti sa palette de couleurs.

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Conques, une visite s’impose.

      

 

    

 

      

 

 

Petit village pour Grand Site de France… Au cœur de la vallée du Lot, cette étape incontournable des Chemins de Saint-Jacques recèle bien des trésors : autour des maisons à colombages, l’abbatiale Sainte-Foy des XI et XIIème siècles, ses 250 chapiteaux, ses vitraux contemporains de Pierre Soulages et son tympan aux 124 personnages sculptés dans la représentation du Jugement Dernier, mais aussi LE trésor, celui de Sainte-Foy, reliquaire recouvert d’or et de pierres précieuses.

Depuis 1994, une commande publique a permis de doter l’abbatiale de Conques de verrières conçues par le peintre Pierre Soulages. Le matériau utilisé par l’artiste – un verre non coloré, translucide et qui respecte, tout en les modulant, les variations de la lumière naturelle – suggère, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice, une continuité de surface assez exceptionnelle entre murs et fenêtres. A sa manière, le tracé des barlotières et des plombs participe à l’organisation plastique d’une œuvre qui s’inscrit parmi les réalisations les plus originales de l’art contemporain.

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Nous avons passé la nuit à « la ferme des autruches » de Sénergues.

 

Nuit paisible après ce splendide coucher de soleil.IMG_4027                                                IMG_4034

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Nous avons visité l’exploitation et bien sûr nous repartons avec d’excellents pâtés !!!

 

 

Dernière visite : Laguiole et ses coutelleries : c’était incontournable pour JM !!! Il s’est encore acheté un couteau !!! Il va falloir agrandir les tiroirs de son bureau !

 

 


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