De chez Aline, vers la Dordogne en passant par la Vendée Octobre 2011

Le 29 septembre au matin, nous sommes partis vers Grigny afin de fêter les 25 ans d’Aline.Nous y sommes restés 3 jours. C’était vraiment très sympa.

Nous y avons eu de multiples activités: zone commerciale au pas de course, bricolage,farniente et surtout une superbe balade: les jardins du château de Versailles : Grandiose !

Bassin d’Apollon, jardins du Château de Versailles, Chateau de Versailles, Yvelines, Ile-De-France

 

Classé depuis 30 ans au patrimoine mondial de l’humanité, le château de Versailles constitue l’une des plus belles réalisations de l’art français au XVIIe siècle. L’ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut transformé et agrandi par son fils Louis XIV qui y installa la Cour et le gouvernement de la France en 1682. Jusqu’à la Révolution française, les rois s’y sont succédé, embellissant chacun à leur tour le Château.

Galerie des Glaces

Grands Appartements du Roi, Musée de l’Histoire de France : au fil des siècles, le château de Versailles, siège du pouvoir jusqu’en 1789, n’a cessé de se déployer.

Il n’est au départ qu’un modeste château construit par Louis XIII pour la chasse. C’est cet emplacement qui sera néanmoins choisi par Louis XIV pour construire le palais que nous connaissons aujourd’hui, symbole de l’absolutisme royal et incarnation de l’art classique français.

Dans les années 1670, Louis XIV fait notamment aménager les Grands Appartements du Roi et de la Reine. La réalisation la plus emblématique de ces espaces, lieux de parade et de réception par excellence, reste la galerie des Glaces imaginée par Mansart. Au siècle suivant, les agrandissements se poursuivent, avec notamment la construction de la Chapelle et de l’Opéra. Le Château compte aujourd’hui 63 154 m2 répartis en 2 300 pièces.

Si le Château perd sa vocation de siège officiel du pouvoir en 1789, il connaît au XIXe siècle une nouvelle destinée : devenir le Musée de l’Histoire de France, voulu par Louis-Philippe, monté sur le trône en 1830. De nombreuses salles du Château accueillent alors les nouvelles collections retraçant les grands événements de l’Histoire de France, enrichies jusqu’au début du XXe siècle.

Nous avons pu admirer les superbes jardins: 3 heures à admirer les jets d’eau dans de nombreuses fontaines au gré de la musique d’époque

fontaines <b>musicales</b> paris

Personnellement, je serai restée à regarder ce spectacle pendant des heures. Nous avons terminé notre séjour parisien chez « Léon » devant une énorme gamelle de moules…Merci Aline !

Le lendemain matin , nous cherchons notre Camping car dans la zône hyper-sécurisée du CEA…on ne pouvait pas trouver plus mieux !!  surveillance - agent maître chien rondes et interventions 69  la classe…non ?

Le lendemain matin, direction le château de Chambord. Nous nous arrêtons à Crosny sur Cosson pour déjeuner rapidement. Le place du village semble accueillante, proche d’une école et d’un terrain de jeux. Les enfants de l’école nous jettent des caillouxvres le camping caren criant « vous n’avez pas le droit d’être là »….le tout sous l’oeil très peu critique de l’équipe enseignante….C’est lamentable! On se souviendra de l’ accueil!!! C’est d’ailleurs ce que j’ai transmis à Mr le Maire dans un courrier…Il ne me répondra pas mais il aura été mis au courant grrrr !

Arrivée au Château !!                                     

Il est impressionnant ! Mais quelle chaleur !! Depuis notre départ de Rossfeld, il fait vraiment trop chaud !

Sachant la volonté de François Ier d’introduire l’art italien dans son royaume. L’escalier central du château une création originale du maître florentin: Leonard de Vinci.

Etude de Leonardo da Vinci pour un escalier à quatre volées.

L’escalier à double révolution

Dans l’antre du château se trouve un escalier révolutionnaire qui dessert les deux étages et la terrasse de l’édifice. Cet escalier est placé au centre du donjon et distribue les pièces en symétrie. Ce plan est inspiré des villas toscanes, à savoir, un vestibule en croix desservi par un escalier central. Ce genre de construction fut décrit par l’architecte vénitien Andrea Palladio en 1570 avec quelques variantes à quatre révolutions.

L’escalier est constitué de deux vis qui montent l’une sur l’autre jusqu’aux terrasses. Les deux rampes semblent n’en former qu’une seule et pourtant jamais elles ne se croisent. Un noyau central, ajouré, permet aux courtisans de s’apercevoir d’une hélice à l’autre sans jamais se croiser ! Un véritable tour de passe-passe. Ce jeu de cache-cache permettait d’accueillir plus de personnes qu’un escalier à simple rampe.

Ce plan rotatif apparaît comme une construction organique et articulée, alimentée par la turbine de l’escalier et de son noyau central. Une forme de transcription à l’architecture des principes dynamiques universels que Leonardo da Vinci, l’ingénieur, étudie dans les domaines de l’hydraulique.

              

Element incontournable: les sculturesdes vôutes des grandes salles et des portes où s’associent le « F » monogramme de François Ier et la salamandre, son animal mytique.

 

Nous repartons vers Ambroise  où nous passons la nuit tout près de Château sur l’aire de service au calme, sur lîle d’Or située sur la Loire ! On profite de ce lieu au pied du château qu’on visitera demain.

La différence avec le château de la veille, c’est que bien que plus modeste , il est meublé et retrace l’aménagement sur 2 siècles d’histoire.            Cliquez sur la vignette pour agrandir la photo                     Cliquez sur la vignette pour agrandir la photo                   Cliquez sur la vignette pour agrandir la photo

L’histoire du château d’Amboise s’apparente à une trahison : celle de Louis d’Amboise, qui essaya d’enlever le roi Charles VII le 8 mai 1431, dans les environs du château de Chinon. Pour cela, il fut condamné à mort et la seigneurie d’Amboise fut confisquée et rattachée à la couronne par lettres patentes le 4 septembre 1434. 

Après une longue occupation d’Amboise par les Anglais, Charles VIII, qui depuis sa naissance a vécu à Amboise, décide de reconstruire la forteresse. Il rapporte d’Italie des meubles et un horticulteur, Pacello de Mercogliano.

En 1495, le château s’agrandit de plusieurs bâtiments : l’aile du logis du Roy, puis la grosse tour des Minimes avec sa large rampe hélicoïdale, la tour Hurtault (ou tour de César) et la chapelle Saint-Hubert de style gothique flamboyant.

Lorsque Charles VIII y meurt accidentellement, Louis XII puis François Ier poursuivent les travaux. En 1516, ce dernier invite le plus grand des génies de l’époque, Léonard de Vinci, à résider au Manoir du Clos-Lucé. Aujourd’hui, vous pourrez vous recueillir sur sa tombe, dans la chapelle Saint-Hubert.

Après la Révolution, le château a été offert par Napoléon à l’ex-consul Pierre-Roger Ducos qui, n’ayant pas les moyens financiers de l’entretenir en totalité, en fit détruire entre 1806 et 1810 les deux tiers. Malgré cette catastrophe, le château reste l’un des plus importants à visiter, d’autant qu’il a été restauré avec beaucoup de soin au début du XXe siècle.

 

Après cette visite, une promenade en ville s’impose.    Elle sera courte: une pizzéria nous a piégés !

Nous repartons vers la Vendée: 3 heures de route plutôt pénibles !!!  Notre GPS  fait n’importe quoi! même les chemins de terre ne lui font pas peur! Si par malheur, c’est moi qui l’ai règlé, il s’agit bien sûr d’une erreur humaine (visiblement je n’y comprends rien  🙁 ) mais si c’est Jean-Michel…c’est une erreurd’origine électronique totalement indépendante de sa  volonté !! Comme c’est curieux!

Vers le soir, nous nous arrêtons à Partenay. L’aire de service y est propre et accueillante  avant de nos rendre chez nos amis Michèle et Patrick à Saint Valérien près de Fontenay le comte. Nous y resterons 24h.Des heures de discussion où nous refaisons le monde, le tout autour d’un bon repas. Le soir, lors d’une promenade, un regard feérique..regardez ce ciel!

 

Envolée de mouettes au labour dans le bocage.    une envolée de mouettes vers le bocage…Splendide!

Le lendemain, route vers le Futuroscope à Poitiers. Un parking est à la diposition des camping-cars à l’entrée du parc…c’était rêvé ! Dès 10h le lendemain matin, nous étions sur le site. Nous y avons fait  TOUTES  les activités proposées(sauf celles qui auraient trop bousculé les gens de notre âge !!!) Il faut dire qu’à cette époque il n’y a pas trop de monde. Nous sommes sortis vers 20h..et à notre grande surprise, 2 billets nous ont été offerts pour la prochaine saison pour s’excuser de ne pas avoir ouvert à temps -comme promis- la nouvelle attraction ! Génial non ?

Tôt….oui vraiment tôt nous partons vers le Limousin. Direction St Junien avec pour objectif: faire une visite surprise à la tante et aux cousins. La surprise c’est nous  qui l’avons eue…ils ne sont guère en forme et la maladie les a sérieusement fatigués. Nous avons échangé autour d’un apéro et nous avons repris la route. Nous tenions à faire la visite d’Oradour sur Glane. Pffff j’en ai encore froid dans le dos!

                          

Le village martyr est resté tel que les nazis l’ont laissé…Comment peut-on en arriver là? Quelle horreur… Tout au long de notre visite, il régnait une ambiance lourde, un silence pesant, personne ne parlait…

L’exposition relatant le nazisme durant la 2ème guerre mondiale, et surtout le vécu des habitants d’ Oradour y est parfaitement relaté. Dans le « centre de la mémoire » une phrase gravée sur le sol m’a interpelée… »Ceux qui oublient le passé, se condamnent à le revivre » !!!

Quelle barbarie, on se sent mal à l’aise!

Déjà le 10 octobre…il pleut!  mais la température est douce. Nous reprenons le route,encore marqués par ce que nous vu la veille!

Direction Périgueux où nous avons repéré une aire de service neuve à 5€. Nous passons par Rochechouart. on ne s’y arrêtera aps…juste un coup d’oeil sur le château.

A Nontron, nous avions l’intention de visiter la coutellerie. Les couteaux qui y sont fabriqués ont un manche en bois clair orné de dessins simples en pyrogravure. Mais il pleut…alors nous continuons vers Brantôme  où nous visitons l’abbaye des bénédictines installéé dans des abris troglodytiques. L’Abbaye Bénédictine de Brantôme fut fondée en l’honneur de St Pierre et St Sicaire par Charlemagne au début du IX ème siècle.

L’église abbatiale a été reconstruite au XII ème siècle remaniée au XIII ème siècle, reconstruite au XV ème siècle et radicalement restaurée (à partir de 1850) par l’architecte Paul Abadie, élève de Viollet-le-Duc.

 

                               

Nous terminons notre visite par une promenade en barque sur la Dronne.             

A Brantôme, les CC sont très bien accueillis. L’aire d’accueil immense est gratuite! Le nombre de CC est limité à …49 !  Nous continuons vers Périgueux.

Nous partons à pied vers le centre ville. Périgueux a une superbe cathédrale.   Elle frappe essentiellement de l’extérieur par son style byzantin avec ses 5 coupoles. Mais elle possède aussi les styles mérovingien et carolingien par les précédentes églises, roman et gothique par son cloître, et baroque par son retable. Elle est dédiée à St Front, ermite du 1er siècle qui aurait connu St Pierre, lequel lui aurait demandé d’évangéliser le Périgord… selon la légende.
Un oratoire semble avoir d’abord existé. Au 6ème siècle une église dite « la vieille église » est construite sur le tombeau de St Front, en deux parties, l’une de style mérovingien, l’autre de style carolingien (sous le clocher actuel). Puis un 2ème édifice est bâti en 1047, mais est détruit dans un incendie en 1120. En 1173 une basilique de style byzantin est alors construite avec 5 coupoles selon un plan en croix grecque, à l’image de St Marc de Venise. En 1575 elle subit les outrages des guerres de religion et perd un certain nombre de ses trésors.
En 1852, l’architecte Paul Abadie entreprend une série de travaux aboutissant à l’aspect actuel.

                          

C’est une immense bâtisse avec des coupoles byzantines. Son architechture retrace 8 siècles d’histoire. Nous flânons dans le quartier « Renaissance » où se dressent de superbes demeures du 16ème siècle tout le long de l’Auvèze.

Au menu: Steack de dinosaure, champignons et pâtes…pas de temps à perdre..on rentre ! Pour ceux qui se posent des questions..on mange très bien dans notre CC ! C’était un message pour Hélène   🙂

Après une bonne nuit, nous repartons à pied vers le centre ville avec l’intention de visiter le quartier romain et les arènes.  Et là…nous avons été piégés: foie gras, confit, cuisses alléchantes, cou d’oie farci…dans un magasin repéré la veille…rien que du diététique!  Sérieusement chargé, on retourne au CC.

La route nous mène vers St Léon sur Vézère et une envie « de faire cool » nous prend!  Un écriteau: « Camping Paradis »…et c’était vraiment le paradis!

On commence par se faire à manger: Blanquette d’agneau, pleurottes et rizzotto..Non non on ne se refuse rien! Puis un saut dans la piscine soi-disant chauffée…mais je l’ai fait, Jean-Michel s’est dégonflé…c’était glacial!

Le rapport de la journée pour moi et l’apéro (bien accompagné) pour Jean-Michel.     

Notre prochaine étape: Les grottes de Lascaux. Nous commençons notre visite au Thot. Il s’agit d’un centre d’interprétation de l’art des cavernes. On nous explique la technique de la peinture et les matériaux utilisés.C’est une excellente introduction pour visiter les grottes.

Après un pari avec mon homme (que j’ai gagné), nous sommes allés au resto. La renommée de la gastronomie périgourdine n’est plus à faire. L’assiette aux 3 foies gras, les pommes de terre sarladaises, le magret et en prime…une tarte aux noix…m’ont achevée…Jean-Michel lui, était prêt à recommencer !!

Nous voilà à la grotte de Lascaux: Une merveille ! bien que ce soit une réplique de la vraie. Réalisée avec les mêmes méthodes et sur le même fond, on est frappé par la finesse et la justesse des traits…même les émotions des animaux y sont palpables.

                           

Vraiment extraordinaire! A voir absolument!

Encore émerveillés par ce que nous avons vu, nous nous dirigeons vers La Roque Saint Christophe: une cité troglodytique occupée de -55000 jusqu’au Moyen-âge.

Des milliers de personnes y ont vécu en même temps.

À mi-chemin entre les Eyzies et Montignac, dans l’un des plus beaux paysages du Périgord, s’élève en à pic sur la Vézère l’énorme falaise de la Roque Saint-Christophe.

Site troglodytique de La Roque St Christophe        
Ce véritable mur de calcaire long d’1 km et haut de 80 m, sans cesse sapé par la rivière et le gel, s’est creusé d’un foisonnement d’abris sous-roche et de longues terrasses aériennes aux impressionnants surplombs.
Ces cavités naturelles ont été occupées par l’homme à la Préhistoire (-55.000 ans) puis ensuite modifiées pour devenir un fort et une cité au Moyen Âge et jusqu’a la fin de la Renaissance.

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Au niveau mondial, peu de sites troglodytiques peuvent rivaliser avec la Roque Saint-Cristophe, du fait de sa dimension et de sa continuité d’occupation. Ce site reste l’une des visites les plus originales qui puissent se faire en Périgord.

Dans les grottes et abris du site, les recherches archéologiques ont permis de mettre au jour un nombre considérable d’objets.

                   

Silex taillés, os gravés, instruments de musique, armes et outils préhistoriques ainsi que des sépultures de nos lointains ancêtres.

Ces collections témoignent de la présence humaine à la Roque Saint-Christophe depuis au moins 55 000 ans jusqu’ à l’aube des temps modernes. Visite très intéressante sous la surveillance de… que nous avons remercié chaudement !

Nous passons la nuit sur l’aire de services des Eyzies.  Après avoir visité la vieille ville, nous partons à la découverte du  musée national de la Préhistoire

                       

Et c’est là que les choses se gâtent…et c’est la fin de nos vacances: Pauline, attendue vers Noël a décidé de faire connaissance avec Papy et Mamy…on rentre…Christine a besoin de nous. Elle naîtra finalement quelques semaines plus tard…

Un petit tour à Sarlat, petite ville que nous affectionnons particulièrement avant de retourner à Rossfeld!

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Comments

  • CLAUDINE dit :

    La visite de la bordogne ma fait revivre des bons moments que j’ai vecu ; j’ai fais la visite de la Vèzére au mois de juillet UN GRAND MERCI

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