Baie de Somme – Côte d’opale.
C’est parti…
19 juin: Nous partons vers le lac du Der et avec cette chaleur insupportable on sera bien au bord de l’eau.
Au lac du Der
cool
20 juin: direction Margny les Compiègne pour un bon moment avec Christian et Monique. Un délicieux repas japonais nous attendait le soir. Merci à eux 2. Il fait toujours aussi chaud et une promenade s’impose. Nous visitons le magnifique village de St Jean aux bois avec son abbatiale.
Dans la forêt environnante, nous irons jusqu’au « chêne millénaire »: plutôt impressionnant !
“Un vieux chêne sessile de 25m de haut, une circonférence de 7,70 mètres à 1m30 du sol.”
“Les tailles régulières réalisées à un âge avancé de l’arbre avaient déjà occasionnées des plaies qui ont permis aux champignons d’attaquer le bois. Le tronc est maintenant complètement parasité par des champignons. En 1970, des enfants ont allumé du feu dans le tronc pour y détruire un nid de guêpes. Le feu a consumé beaucoup de bois déjà décomposé par les champignons, endommageant considérablement la base du tronc.
21 juin: C’est au marché de Compiègne que Monique et moi-même allons nous promenerpendant que les hommes visitent le musée de la figurine: ils se sont régalés !
Entre 1901 et 1927, une grande collection de figurines est rassemblée à l’Hôtel de ville de Compiègne, grâce à deux legs importants d’Alfred Ternisien et d’Arthur de Marsy. Le premier ensemble regroupe des milliers de figurines des années 1900, représentant les armées de l’Histoire ; le second est composé de soldats en bois entièrement polychromes, réalisés par l’artiste Jean- Baptiste Clémence à la fin du XVIIIe siècle.
En 1927, cette collection compte déjà presque 30 000 figurines. Elle s’enrichie toujours avec, entre autre, à partir de 1931, l’immense diorama de la bataille de Waterloo créé par Charles Laurent.
Une large exposition est organisée en 1948 par la Société des Collectionneurs de Figurines historiques et encourage la création d’un musée, effective dès l’année suivante. Des dons provenant des acteurs majeurs du monde de la figurine historique de l’époque affluent alors vers Compiègne.
Grâce au travail constant de l’abbé Robert Ducoin, éminent figuriniste,le musée est rénové au début des années 80, et se trouve transféré dans l’ancien hôtel de la Cloche, attenant à l’Hôtel de ville. A sa réouverture en 1984, il devient le premier musée de cette importance dévolu au monde de la Figurine historique, et accueille alors près de 25 000 visiteurs. Aujourd’hui, le musée possède une collection de près de 155 000 pièces dont 45 000 environ sont exposées.
Le musée offre ainsi un vaste panorama de l’histoire de France et de l’Europe.Des dioramas font voyager petits et grands, de la Guerre de Troie jusqu’au bocage normand de juin 1944 : l’Histoire se déroule ainsi tout au long des 500 m2 du musée.
La chaleur était accablante, écrasante et plutôt insupportable…39° à l’ombre… un record !
L’aprés midi nous repartons en direction de la Baie de Somme espérant y trouver un peu de fraîcheur mais même au Crotoy il fait très chaud.
22 juin: nous voici posés sur le parking du Crotoy: difficile de se sentir seuls ! La température est retombée…presque divisée par 2 !!! Il fait 19° et on aurait presque froid 🙂
Promenade en ville et soirée tranquille .
23 juin: Aujourd’hui, nous prenons le petit train à vapeur pour aller à St Valery sur Somme. Il fait tout le tour de la baie.
D’authentiques voitures de la Belle Epoque tractées par de vaillantes locomotives à vapeur circulent entre le Crotoy, Noyelles-sur-Mer, Saint-Valery-sur-Somme et Cayeux-sur-Mer… On profite du charme des voyages d’antan en parcourant l’ancien réseau des bains de mer, reconnu depuis 1887.
En cheminant le long des ruisseaux bordés de saules, entre mollières et prés salés, en passant à travers champs et marais, vous découvrirez les charmes verdoyants de la baie de Somme, sauvage et authentique. Un sifflement… et vous voici propulsé 80 ans en arrière pour un voyage à travers le temps !
On se régale de fruits de mer avant de visiter la ville médiévale.
La ville haute de Saint-Valéry-sur-Somme offre un bel exemple de cité médiévale fortifiée, dont les murailles remaniées à partir du XIXe siècle -la ville a subi 15 assauts et a été brûlée pendant la Guerre de Cent ans- dateraient du IXe siècle. On y accède à l’est, en venant du port, par la porte de Nevers, sur laquelle subsistent les traces d’un pont-levis. Une fois dans son enceinte, on rencontre l’Eglise Saint-Martin, la Porte Guillaume (XIIe siècle) qui commandaient l’accès ouest de la ville. Une plaque y commémore le passage de Jeanne d’Arc en 1430. C’est à cet endroit, que l’on peut bénéficier d’une des plus belle vues sur l’estuaire.
Nous y avons visité le quartier des pêcheurs: le courtgain.
Dominant la ville de sa haute coupole, la basilique Notre-Dame a été construite au 19e siècle sur les ruines de la cathédrale médiévale.Elle est l’œuvre originale et audacieuse d’un prêtre architecte amateur, l’abbé Haffreingue qui en dessina lui-même les plans
On y fait brûler un cierge
Au total, plus de 35 000 espèces animales aquatiques sont représentées.
On peut y observer les manchots, être tête à tête avec un requin et rire avec les otaries … On a même caressé une raie !
28 juin: Il pleut 🙁
On s’arrête à Ambleteuse, une belle petite station balnéaire puis à Audreselles, authentique petit village de pêcheurs de la Côte d’Opale qui est un des plus prisés de la Côte d’Opale. Avec ses petites maisons de pêcheurs et ses longères blanches ornées de bandes de couleur au bas des murs, ce petit village de pêcheurs a conservé une architecture toute caractéristique tout en préservant son caractère sauvage et naturel.
le fort d’Ambleteuse
Le temps se lève et on se presse pour aller vers la Cap blanc nez. C’est courageux car on ne voit pas grand chose. On ira même au Cap gris nez Ohhhhhh !Le cap blanc nez se trouve à Escalles. La couleur de la craie qui la compose lui a donné son nom et a fait d’elle l’un des sites emblématiques du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale. De César à Napoléon, c’est ici que l’on venait observer les côtes anglaises. Aujourd’hui, les touristes apprécient toujours de pouvoir contempler les falaises par temps clair mais aussi la baie de Wissant et le cap gris nez, à quinze kilomètres de Boulogne-sur-Mer.
29 juin: Depuis notre arrivée, on rêve de manger des fruits de mer. On fait donc les cartes des restaurants et là…on a les yeux qui pleurent….de 37€ (si la couche de glace est énorme) à 87€ ( si on veut manger quelque chose) par personne bien entendu !!!!! On décide donc de s’arrêter à la poissonnerie et on se fait plaisir.
Ce soir au menu: Plateau de fruits de mer !
30 juin: Avant de reprendre le chemin du retour, on fera un dernier tour sur la plage. Peut-être y verront nous des phoques …avec un peu de chance…et ce fut le cas.
La Côte d’Opale présente une faune et une flore pittoresques incluant des animaux merveilleux tels que le phoque veau marin ou l’aigrette garzette.
Alors qu’ils avaient disparu des Côtes du nord de la France à la fin des années 70, des colonies de phoques font leur retour pour le plus grand bonheur des touristes.
Les colonies de phoques se sont fixées sur différents points de la Côte d’Opale, la baie d’Authie, la Baie de Canche, avec une dizaine d’individus observés au large d’Etaples. Nous pouvons également en voir au Cap Gris-nez en contrebas du chemin de randonnées.
2 espèces de phoques sont reconnaissables : le veau marin, le plus petit, chez qui on observe un décrochement au niveau du front et le phoque gris, au museau allongé.
Armés de nos jumelles, nous partons fièrement vers la dune d’où l’on peut apercevoir des phoques. La marée est bassemais depuis peu et on s’enfoncedans ce que l’on pourrait appeler « sable un peu mouvant ». on avait bien sûr gardé nos tennis et je vous laisse imaginer le résultat…
Mais on les a vues ces grosses masses grassesaccompagnées pour certaines de leur petit.
On s’est avancés sur la plage et …on s’est enfoncés progressivement, nos tennis ont disparu dans le sable…. oui oui on sait, on aurait pu enlever nos chaussures !!!!
Quelques photos plus tard, nous reprenons la route vers Beauvais car on tenait à voir la cathédrale , la plus haute d’Europe (intérieurement).
La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais, commencée en 1225, est connue comme ayant la hauteur sous voûte la plus élevée de l’âge gothique : 48 mètres. Si lacathédrale Notre-Dame d’Amiens est la plus vaste de France, Saint-Pierre de Beauvais demeure à jamais la plus haute d’Europe. Cette hauteur, voulue dès l’origine, a fragilisé tout l’édifice depuis le Moyen Âge. Au long des siècles, les financements qui auraient dû être consacrés à l’achèvement de l’édifice (nef, chœur et flèche) ont été affectés aux réparations. Après un premier éboulement des voûtes du chœur en 1284, c’est la flèche, achevée en 1566, qui s’est écroulée en 1573, le jour de l’Ascension. Celle-ci disparue, on n’eut jamais les moyens de construire une nef. Seule la première travée existe.
Aujourd’hui, la cathédrale de Beauvais reste un édifice fragile. Sa hauteur augmente sa prise au vent et sa vulnérabilité aux tempêtes. En visitant Saint-Pierre, vous verrez des étais soutenir les bras du transept ainsi qu’un puissant contrefort de bois renforcer l’entrée du déambulatoire nord. Les photos de cette page en donnent des illustrations.
Si l’attrait de la cathédrale réside dans son gigantisme, il repose aussi dans son horloge astronomique.
Le soir, la pluie s’est encore invitée et ce sera donc une soirée tranquille sur l’aire de service de Beauvais.
1 juillet: On se léve comme on s’est couchés….sous l’eau !.
En route vers Arpajon où nous passons le week-end chez Aline et Hugues.
2 juillet: Ce soir Aline donnera sa pièce de théâtre et on ne veut pas manquer ça !
C’était une prestation d’exception…bravo Aline.
Posted in Divers, Ouest de la France by marie-claire with no comments yet.